Géraldin, dans la peau d’un ancien en recherche postdoctorale à Montréal !

Ayant défendu ma thèse en fin novembre dernier, je suis aujourd’hui chercheur postdoctoral à l’Université de Concordia et à l’institut de recherche en intelligence artificiel Mila du Québec.

Le climat et la culture

Arrivé en janvier, en plein hiver, au moment où les températures sont négatives (-10, -15 degrés), je n’étais pas habitué à ce type de climat très froid. Mais, bien heureusement, je ne suis pas seul car ma fiancée et quelques amis ont fait en sorte que la très dure période d’hiver soit vite passée. Bien que le télétravail est très commode dans cette nouvelle université, je trouve que les personnes sont un peu plus froides (peut-être l’hiver ?). Il est très courant, pour deux personnes ne se connaissent pas, de passer dans le couloir du département et de ne pas se saluer…

Concordia, c’est aussi et avant tout un environnement très multiculturel. Il m’est arrivé en effet de chercher les canadiens dans mon université, tellement, il y a des personnes venues d’horizons divers.

Je suis aussi affilié à Mila ; et là, c’est un tout autre type d’environnement. Non seulement, aussi très multiculturel, mais aussi plus convivial en raison de l’immense catégorie de chercheurs qui travaillent sur des domaines très niches du deep learning.

IA et ma recherche

Pour ce qui est de ma recherche, je continue à travailler sur l’interprétabilité et l’équité des modèles de deep learning, immergé dans une nouvelle équipe dont les centres d’intérêt incluent principalement la scalabilité des modèles très larges de deep learning, l’apprentissage distribué, en continue, et la généralisation hors distribution.

Je découvre un environnement avec des problématiques assez variées et très différentes de ce qui faisait mon quotidien. A Montréal, et à Mila surtout, la dynamique de recherche avance très vite comme notre domaine et tout projet se mène généralement en collaboration pour aller vite.

Ce qui manque me manque de la Fac Info ?

Ces moments de pause café, ces moments de récréation (e.g., fête de l’Université) et cette ambiance très fortement sociale qui rendent particulière la Fac Info et c’est difficile de ne pas y penser souvent.

Avec le peu de temps que j’ai passé au Canada, je n’ai pas encore vécu de choses très funs à raconter, mais je suis très content de la recherche que je poursuis et qui a été initiée dans l’équipe de Benoît (Frénay).